Ma fin de contrat, une opportunité en Or pour voler de mes propres ailes!


À LA UNE, Edito, PORTRAITS DE FEMMES / vendredi, novembre 20th, 2020

Dans l’idéal, je souhaitais diminuer mon activité salariée à partir de janvier 2021 afin de me dégager du temps pour mes enfants et mes activités personnelles.

En effet, avec une maison en réfection totale, travailler 40 heures par semaine et tous les week-end ou presque, c’est compliqué. J’avais envie de travailler oui, mais aussi de profiter de ma vie. Car le travail, c’est du temps de vie.

Mais avec le COVID, tout a changé!

Comme des millions de Français, j’ai vécu une situation inédite, du jamais vu. Comme des millions de Français, la situation sanitaire que nous avons vécue et que nous vivons encore avec ce reconfinement, m’a privée de mon travail . Et oui la parfumerie est un commerce non essentiel.

En plus ma situation était particulière puisque je travaillais en Espagne avec un statut frontalier.

Pendant le 1er confinement, nous n’avons perçu ni salaire, ni indemnités chômage pendant 2 mois et demi.

Étant une personne très sociable ça a été très compliqué. J’ai eu très vite besoin de télétravailler, pour me sentir utile et garder un cadre: j’ai écrit des dizaines d’articles, j’ai été rédactrice Web pour un magazine féminin.

Puis le 19 juin, génial, les commerces réouvrent en Espagne, je retourne à la boutique.

Comme des millions de français j’avais changé mes habitudes. Pendant 3 mois, mises à part les difficultés financières, la vie était paisible. Rien à faire à part être en famille et penser à soi. Écrire, profiter de l’extérieur, faire l’école à la maison, de la méditation, du face yoga…

Dès la reprise le stress, les angoisses se sont installés. J’avais peur d’attraper le covid. J’avais l’impression de ne plus avoir de vie, de ne vivre que pour mon travail. J’avais touché du doigt la liberté de travailler et de décider. Et puis, on me le reprenait. On nous fliquait sur tout, sur nos temps de pause, sans mettre tout le monde à la même enseigne.

S’en sont suivis une très grande fatigue mentale et physique, crises d’angoisse incontrôlables, agoraphobie et dépression qui m’ont obligée à m’arrêter. Et oui, travailler de 6h du matin pour rédiger mes articles, puis enchainer mon job à la parfumerie (tout en gardant le sourire face à la mauvaise humeur et à l’agressivité ambiante jusqu’à 19h30), et enfin me coucher à 23h30 pour m’endormir à 1h, après une seconde journée de travail à la maison. Tout ça, ça joue sur le moral! Et oui, on n’a pas encore inventé les journées de 48 h!

L’enfer était devenu les Autres, comme disait Sartre. Je m’étais épuisée au travail. Et je n’arrivais pas à remonter la pente.

J’avais peur de l’ Autre. Je ne me supportais plus, je n’avais plus envie, j’avais peur de tout, je n’avais plus de projets.

Je n’acceptais pas mon état car je ne me reconnaissais pas. J’ai donc pris la décision de me faire aider. J’ai entamé une thérapie et un traitement. Pour aller mieux, pour comprendre, pour avoir un avis objectif et bienveillant.

Fin septembre, j’ai retrouvé la forme morale et physique, le goût de la vie et je suis retourné bosser.

À un moment donné il faut faire des choix. Ma patronne a choisi pour moi.

3 jours après ma reprise, mon contrat n’était pas renouvelé pour un prétexte inacceptable, une fausse excuse.

La qualité de mon travail a été remise en question alors que j’étais l’une des conseillères les plus qualifiées.

J’étais sidérée car je ne m’y attendais absolument pas et personne d’ailleurs ne s’y attendait. Mes clientes aussi étaient sidérées. Comment peut-on se séparer de la meilleure vendeuse de la boutique ?

Puis la sidération a laissé place à la colère, j’avais une rage incommensurable.

Quand j’ai réussi à faire de ma dépression une force!

Et pourtant, malgré ma dépression, je ne me suis pas effondrée. Tous les efforts que j’avais fournis, n’étaient pas réduits à néant. Au contraire, chaque jour qui passait, j’étais soulagée et j’avais envie d’entreprendre à nouveau, de me lancer dans des projets, de rêver, de m’organiser, de me challenger.

J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, qui m’ont soutenue, qui ont cru en moi, en mes capacités, en mes connaissances. Des personnes bienveillantes.

Enfin je changeais de Job et personne ne pouvait me dire que j’étais folle ou inconsciente, puisqu’on avait pris la décision pour moi.

Et puis j’ai rencontré plusieurs femmes qui avaient vécu le burn out, la dépression et qui essayaient de s’en sortir. Et oui cette maladie, c’est la Merde. On est souvent incompris. En même temps, tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas comprendre.

C’est alors que m’est venue l’idée de l’Académie du Bonheur. Car un groupe positif déclenche du positif, de la richesse, des échanges de compétences et de savoir.

J’avais envie de partager mon expérience, les étapes qui avaient contribué à mon mieux être. Cette Académie c’est aussi ma Thérapie ‘

Le fait de faire partie d’un groupe bienveillant, déclenche du Bonheur. J’ai enfin l’opportunité de faire du vrai conseil, non biaisé et de travailler pour ma propre réussite. Je peux prendre le temps d’écouter mes Académiciennes et clientes, de trouver des solutions à leurs tracas et problématiques du quotidien. Je peux choisir qui j’accompagne et prendre en compte l’individu dans sa globalité comme dans chaque détail de sa personnalité.

J’adore mon job de Styliste Beauté et de Directrice de l’Académie parce que grâce à mon métier, je donne du bonheur aux gens et à moi-même. Les personnes que je rencontre et que j’accompagne sont formidables et m’apportent énormément autant que je leur apporte.

Ma mission: partager et transmettre !

Si vous aussi, vous vous reconnaissez dans ce parcours. Parce que vous avez vécu une pareille situation. Ou que vous auriez pu la vivre, je vous invite à me rejoindre sur l’atelier gratuit du 14 au 19 décembre 2020.